La blessure de mon chouchou semble être plus douloureuse que prévue, puisqu'il s'agit d'une absence de type diplomatique... La pépite de Degefors (quintuplé pour son premier match) serait rapatrié au Zamalek, sous prétexte falacieux que le club egyptien est propriété du joueur, et que le mastondonte africain, longtemps considéré avec Al-Ahli comme LE plus grand club africain de tous les temps, termine une troisième saison de rang, à la 3eme place... Cheh nullos.
Je prends immédiatement un jet pour Degefors pour faire infléchir la décision des egyptiens. "Prêté, c'est prêté. Repeindre ses volets". Non mais...
La semaine dernière, je cherchais à quand remontait ma dernière victoire d'étape en Risk, et je me suis rendu compte que malgré les CR très complets de tix, on n'avait pas le palmarès de 2023-2024.
Voici ce manque réparé :
J1 - Seven Giggs of Rhye - 30 points
Istanbulspor 0 - 2 Başakşehir
J2 à jour : ceux qui n'avaient pas joué lors de la journée inaugurale ont tous gagné, Botafogo et l'Atlético Nacional ont déjà deux défaites, la U de Deportes et Bolívar possèdent des attaques impressionnantes, alors que dans le même groupe Estudiantes et Colo-Colo n'ont pas marqué ou pas joué.
Chez les europo-asiatiques, ça n'a pas beaucoup marqué, avec un Istiklol, vainqueur en titre, en mauvaise position, dans le groupe D Malmö est mal en point, et le Vikingur se réveille, mais est-ce que c'est pour durer ?
La J3 a déjà commencé pour ces groupes, pour le reste ça commencera sûrement le 11 mai.
Ce weekend, pas de championnat mais une Coupe nommée USL Cup. C'est sa deuxième édition mais c'est la première fois que les clubs d'USL Championship y participent.
A la fin septembre de l'année dernière la compétition, alors réservée aux clubs d'USL League One, a été remportée par le Northern Colorado Hailstorm FC qui, à peine un mois et demi plus tard, a été exclus de l'USL League One à cause des dettes de son propriétaire (> 10 millions de dollars).
Dans le jargon mou, on appelle ça "faire une <3 Jiangsu Suning <3".
Ah, marrant j'ai eu les 2 équipes entre les mains, pour des résultats pas fameux (pour ne pas dire dégueulasses... (mais j'ai pas été les voir faut pas déconner))
La surprise du chef ! À part trois défaites pas déshonorantes face à des adversaires en forme en ce début de saison, qui aurait pu prédire ? En tour 6 en plus, c'était couillu de la part de polka !
Ah, marrant j'ai eu les 2 équipes entre les mains, pour des résultats pas fameux (pour ne pas dire dégueulasses... ah ! ce Bibao-Cordoba dans les tribunes par 3 degrés...)
Футбольный клуб Томь Томск (Football Club Tom Tomsk)
Et sinon...
Club à l'existence modeste à l'époque soviétique, il se révèlera dans les années 2000, étant un rare représentant de la Sibérie dans l'élite russe à partir de 2005, Tomsk se trouvant en effet à plus de 2800km de Moscou.
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Le club est fondé en 1957, sous le nom de Bourevestnik Tomsk (« L’oiseau d’orage Tomsk »), qui est le premier d’une longue suite de noms originaux, comme Sibelektromotor Tomsk (« Le moteur électrique sibérien ») et Manometr Tomsk (« le manomètre »). Leur plus grand fait de gloire à l’époque soviétique est une victoire contre le Dinamo Kiev en 16e de finale de la coupe de d’URSS en 1959 !
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La chute de l’URSS ne change pas grand-chose au destin du Tom Tomsk dans un premier temps : le club continue de végéter dans les divisions inférieures. Mais en 1995, la Compagnie pétrolière de l’Est (« Vostotchnaïa Neftenaïa Kompania ») signe un contrat de sponsoring avec le club sibérien. Les renforts ne tardent pas à arriver : Tomsk signe l’ancien entraîneur du Torpedo Moscou Vladimir Iourine, ainsi que quelques joueurs de l’écurie moscovite. Logiquement, Tomsk décroche son ticket pour la deuxième division en 1997. La privatisation de leur sponsor remet en cause leurs ambitions, et le club ne doit sa survie au début des années 2000 qu’aux subventions de l’administration régionale et de la succursale locale de Gazprom. Après quelques années d’une lente ascension en deuxième division, Tomsk parvient enfin à décrocher la deuxième place du championnat, synonyme de montée en première ligue.
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De 2005 à 2012, le club se stabilise au plus haut niveau du football russe. En 2006, Tomsk obtient le meilleur classement de son histoire en finissant 8e, en partie grâce à leur jeune attaquant Pavel Pogrebniak, qui fera le bonheur du Zenit Saint-Pétersbourg en coupe UEFA par la suite. L’année suivante, les Sibériens accèdent même aux demi-finales de la coupe de Russie, où ils chutent contre le CSKA Moscou, futur vainqueur. A la fin des années 2000, le club connaît de sérieuses difficultés financières. Grâce au soutien du président de la fédération de football Vitaly Moutko et du premier ministre Vladimir Poutine, le Tom Tomsk parvient à trouver de nouveaux sponsors. Las, le passage à un championnat automne-printemps porte le coup de grâce aux Sibériens, qui descendent à l’issue de la saison 2011-2012. Pas pratique de jouer en novembre ou en mars en Sibérie. Après un an de purgatoire et deux victoires contre les rivaux du Sibir Novossibirsk, le Tom Tomsk est de retour en première ligue.
C'est la première et la dernière fois que je drafte un club parce qu'il a un nom rigolo. (Enfin, Leotar aussi ça m'a fait rire et ça marche un peu mieux). Le Tom Tomsk ne trouve pas la route des filets adverses?