Rien ne sert de poutrer à tout va, il faut jusque marquer les points.
Me rappelle plus quel couillon a sorti ça, m'enfin pour le coup je suis le seul mou à avoir dépassé le mur des 8pts de moy infligés sur 4 journées à mes partenaires de groupe. Bim!!! Prenez et mangez en tous :-)
Il vous en prie et se fera sûrement sortir comme un malpropre dès le prochain tour par le premier Jeannolfanclub venu ;-)
T'aurais limite pu réduire ton message à 'Krazy Kant reçoit' parce qu'il est quand même passé de 2,125 le week-end passé à 0.44 contre toi alors qu'en trois journées il n'avait jamais fait moins que 1.6.
Une bien belle courbette devant sa majesté le chat !!!
Le match de la J23 entre Arnett Gardens et Portmore, qui s'était fini par un nul 0-0, a été transformé en un 0-3 en faveur des visiteurs. Terwell gagne 2 points et quelques centièmes de moyenne, Zeus décroche un peu de Mount Pleasant.
Il reste un tiers du championnat à disputer, mais c'est déjà joué ici, le pin's est pour Strass !
D'habitude les débats sont beaucoup plus serrés au Kosovo, avec 3-4 clubs qui se disputent le titre, cette année Drita a mis tout le monde d'accord. Et Ballkani s'est effondré pour la première fois en 6 ans.
Grosse suée en effet pour les serbes car un 4eme but les éliminaient à la règle du but marqué le plus tôt au match aller (5eme pour le Sporting 20eme pour l’Etoile rouge), j’ai fait kakakulot :(
Tu présentes cela comme si c'était un inconnu mais c'est Thievy Bifouma, passé par Bastia et Reims ! Le match qu'il ne jouera pas contre CR7 arrive bientôt.
Terrible... Le club est devenu une coquille vide.
La demi-douzaine de joueurs d'expérience qu'il y avait a quitté le navire en janvier en pleine tempête.
Il ne reste plus que des jeunes de 18 à 20 ans majoritairement.
Pas un cadeau pour eux mais gageons que ce sera formateur pour leur suite de carrière, s'il y a....
2 victoires en 3 journées, dont celle d'aujourd'hui face au superleader León, certes réduit à 10 mais invaincu ce tournoi, et ta moyenne mexicaine gagne presque 50%, Putzi !
Ça va beaucoup mieux dans le jeu et l'attitude, tu vas pouvoir les reprendre l'an prochain.
Superbe majeur bien tendu pour cette entame d'USL de la part de mon draft pick FC Tulsa sur la pelouse de de mon ex ultra-décevant de la saison passée Phoenix Rising (0-1)
Du Bilan mensuel LVMH #1 2021.
Le football a toujours eu un impact social fort, mais une catégorie a souvent été tenu un peu à part en Amérique Latine: les peuples indigènes. Colo-Colo, au Chili, n’a aucun lien avec les Mapuches, Aucas a comme blason un améridien Huaorani (aussi appelé Aucas), mais a été fondé par Shell en l’honneur de la résistance de ce peuple contre leurs exploitations pétrolières. Le foot était aussi traditionnellement vu comme une activité de fainéant par ces communautés. Mais tout cela a changé avec le Mushuc Runa.
Mushuc Runa est tout d’abord le nom de la coopérative des membres du peuple Chibuleo, fondée en 1997 par l’avocat indigène Luis Alfonso Chango, avec pour but d’aider les populations indigènes à avoir un accès normal au crédit, pour aider au développement de leurs communautés face à la discrimination des banques traditionnelles. Mushuc Runa signifie en quichua (une des nombreuses variantes du quechua, la langue des Incas) Homme (Runa) Nouveau (Mushuc). Après une croissance exponentielle de l’organisation après la crise économique de 98-99, le dirigeant décide de créer un club de football. Le but de ce club? Avoir des footballeurs indigènes au plus haut niveau, mais aussi lutter contre les discriminations dont sont victimes les peuples indigènes. Le blason reprend les couleurs de la coopérative, avec le vert et le blanc, et le logo est un Chibuleo tirant dans un ballon, reconnaissable à son poncho rouge bordeaux, typique de cette communauté. De là vient le surnom de Ponchito pour le club et ses joueurs, et c’est un habit que les joueurs utilisent régulièrement en entrant sur le terrain ou pour célébrer. Les couleurs des maillots sont généralement le vert, le blanc et le bordeaux, reprenant les couleurs du blason.
L’histoire commence au plus bas niveau, dans le championnat local de la province de Tunguharua. Après une ascension en 3ème division en 2008, le club monte en Serie B en 2011. Le projet de joueurs indigènes est à long terme, plutôt tourné autour de la formation. Luis Isama, d’un peuple au nord de Quito, joue quelques matchs, mais c’est surtout Cristian Pandi (accessoirement marié à une des filles de Chango) qui joue de nombreux matchs, même s’il n’est qu’à moitié indigène. Fin 2013, Mushuc Runa obtient sa place en Serie A. Malgré un court passage en Serie B de 2 ans entre 2017 et 2019, Ponchito s'établit comme un club du ventre mou équatorien. Le projet de footballeur indigène de haut niveau prend plus de temps que prévu, malgré une apparition de Pandi en Serie A en 2014, lui qui joue plutôt avec l’équipe B.
Chango est connu pour ses déclarations et ses renvois d'entraîneur, mais il continue d’apporter au club. Il est nommé meilleur dirigeant équatorien en 2018, lorsque le club remporte la série B, un an avant la première qualification pour la Copa Sudamericana de son club en 2019. L'expérience se termine au premier tour, avec une élimination aux tirs au but après 2 matchs nuls contre les chiliens d’Union Española, mais permet de positionner le Ponchito et son projet sur la carte du foot sud-américain, avec notamment une visite de plusieurs jours de Juan Pablo Sorín.
Le club a aussi inauguré un nouveau stade, entièrement financé par la coopérative et les fonds du club, dans la communauté d’Echaleche et ses 500 habitants, à plus de 3200 m au-dessus du niveau de la mer. L’extension du stade a donné un bon exemple du travail communautaire des peuples indigènes, avec la minka. La minka est le travail communautaire, pour la construction d’un projet commun, pour les récoltes... Toute la communauté participe gratuitement, pour œuvrer au bien de la communauté. Dans certains pays, cela fonctionne aussi pour des projets personnels (maisons, grange,.) avec la réciprocité quand c’est le tour du voisin. Grâce à la minka, de nouvelles entrées ont pu être défrichées et la capacité du stade a été augmentée de 6500 à 8200 spectateurs. Après des années sans infrastructures, à chercher où s'entraîner au jour le jour, le club peut désormais compter sur plusieurs stades pour les catégories de jeunes masculines et féminines. Il y aussi plus de sponsors, notamment en relation avec les peuples indigènes, avec 2 nouvelles coopératives sur le maillot cette année, même si le budget reste loin des gros durs du championnat équatorien. Chango est désormais un peu en retrait, et c’est une de ses filles, Karina Chango, qui prend la relève du père, autant dans la coopérative que dans le football. Malgré des études à l’étranger, en tant que que femme et indigène, elle dénote dans le milieu du foot équatorien. Elle a postulé à la fédération, et est aussi vice-présidente de la Ligue de football du Tunguharua.
En ce début d'année 2021, l'entraîneur de la qualification à la Sudamericana, Geovanny Cumbicus, est de retour. Une des conditions à ce retour est que des footballeurs indigènes jouent enfin, à quasiment tous les matchs. Et c’est ce qui s’est produit le dimanche 28 février, avec l’entrée en cours de match de Jonathan Capuz. Le club peut désormais compter sur d’autres jeunes footballeurs indigènes, avec Brian Caizabanda, Atik Lozano et Kevin Caizaguano, qui espèrent aussi faire leurs débuts cette année. Une Superligue Indigène a également été créée et sa première édition aura lieu cette année.
Alors que la lutte pour l’intégration et la représentation des peuples indigènes dans la société équatorienne avance, avec quasiment 20% des votes pour le parti indigéniste Pachakutik lors du premier tour des élections présidentielles de février dernier, le rêve de Mushuc Runa de voir des footballeurs des peuples indigènes continue de se construire.
Par contre, impossible de trouver ses coordonnées GPS. Apparemment c'est sur la commune Echa Leche, dont tous les sites de cartographie que je connais n'ont jamais entendu parler..